[Folle Semaine] Jean-Marc JOANNES: « La conférence d’actualité permet d’écouter et de rencontrer d’autres professionnels de l’achat public. »
Interview
A l’occasion de la 7ème édition de la Folle Semaine des Marchés Publics, découvrez l’interview de Jean-Marc JOANNES, Rédacteur en chef d’achatpublic.info, qui animera la conférence d’actualité du 27 novembre :
Achat public : un retour à la normale… sous surveillance ?
L’occasion de revenir sur les thématiques abordées et sur d’autres informations essentielles de la conférence
- Pourquoi est-il crucial de participer à cette conférence ? Quels avantages les participants en retireront-ils ?
La conférence inaugurale de la Folle Semaine des Marchés Publics est la première grande conférence « Marchés publics » depuis la rentrée. D’autant plus importante que l’actualité législative et jurisprudentielle s’est accélérée depuis quelques semaines. En y participant, on bénéficie d’un retour sur ces nouveautés, par « ceux qui l’ont fait ». Par ailleurs, les lignes juridiques pour l’année prochaine sont aussi tracées.
- Pourquoi avoir choisi cette thématique ?
Il n’y a pas une, mais plusieurs thématiques : Le prix dans les marchés publics et l’achat durable… mais aussi la dématérialisation, les données essentielles, les ententes anticoncurrentielles, les méthodes de notation des offres. Le champ est très vaste, car l’actualité le commande.
En revanche, il y a bien un « fil conducteur » sur la journée, en 3 points :
1- On incite l’acheteur public à prendre ses responsabilités, à « oser », à « innover », à saisir tous les outils du code de la commande publique
2 – Et dans l’urgence, on lui en propose de nouveaux, des outils « débridés », pour répondre à la hausse des prix, pour reconstruire en urgence, pour donner corps à la transition énergétique…
3- Oui, mais « en même temps », des nouveaux contrôles se mettent en place… On contrôle la régularité (juge administratif), la probité (juge pénal) et, de plus en plus, la « performance achat » (juge financier.)
D’où le thème général « Achat public : une émancipation … sous surveillance ?
- Pouvez-vous nous en dire plus sur les intervenants et les experts qui seront présents à la conférence ? Quelles perspectives apporteront-ils sur les enjeux actuels de l’achat public ?
Ce qui fait l’intérêt de la conférence, c’est la multiplicité et la « pertinence » des intervenants. Il y a des avocats et des universitaires et des acheteurs, comme toute bonne conférence marchés publics qui se respecte. Mais le « plus » de la conférence de la Folle Semaine, c’est qu’elle permet d’écouter et de rencontrer d’autres « professionnels » de l’achat public : des économistes, des hauts fonctionnaires, des magistrats, y compris des Chambres régionales des comptes, qui prennent une place de plus en plus importante dans l’achat public.
- Quelles opportunités d’apprentissage ou de réseautage les participants peuvent-ils attendre de cet événement d’une journée ?
Il faut d’abord souligner la convivialité de cette conférence. Le climat est serein et la bonne humeur transpire, pendant la conférence, les pauses et le déjeuner.
Et c’est justement ce mélange parfait de rencontres avec tous les acteurs de l’achat public, dans un climat serein, qui permet de véritables échanges. Je parlerai même d’émulation ! Nous poussons à ces échanges entre les intervenants et les participants, et entre les participants, pendant la conférence et les temps de pause. C’est dans notre cahier des charges.
- En quoi cet événement est-il unique par rapport à d’autres conférences similaires sur le thème de l’achat public ?
Nous n’abordons pas l’achat public seulement sous l’angle réglementaire, grâce à la diversité professionnelle des intervenants.
Nous voulons absolument éviter les séances « monologues ». Nous avons ainsi volontairement séquencé la journée avec des formats différents : « focus », table ronde, point d’actualité et autres « interview »… La conférence se veut dynamique et diversifiée… comme l’est l’achat public !
- Pourquoi la conférence a-t-elle lieu en début de semaine et non à la fin ?
Parce que la conférence, par définition, « brasse large » : il faut donc aller du général au particulier.
